Nos membres

Solène Castets

Comédienne, metteur en scène

La scène est avant tout pour moi un espace de rencontre où chacun cherche, par l’appréhension du monde et de l’autre, à redéfinir les déterminismes individuels et collectifs. 

Dès l’enfance, j’ai eu la chance d’aborder le jeu sous la direction d’Akel Akian (Théâtre de la Mer). J’ai ensuite fait des études littéraires, et c’est encore aujourd’hui ce goût pour les textes qui oriente souvent mon instinct créatif. J’ai d’ailleurs adapté des contes et roman pour la scène (Maupassant, Les Mouflettes d’Atropos de Chloé Delaume, le Chat Botté…) .

Je me suis formée à l’interprétation et à la mise en scène auprès d’Alain Simon dans la Compagnie d’Entrainement, puis au Studio Müller à Paris. Aimant transmettre, j’ai dirigé depuis 2010 des ateliers au sein de nombreuses associations, notamment ceux du Carré Rond et plus récemment ceux de la compagnie Evohé.

En tant que comédienne j’ai travaillé sur des auteurs classiques « revisités » comme Feydeau et Molière, avec la création de Feu la mère de Madame, du Médecin Volant et du Médecin malgré lui (compagnie le Mille-Feuille). J’ai également interprété le rôle de Célimène dans le Misanthrope créé par le théâtre du Carré Rond. 

Affectionnant particulièrement les partitions plus modernes, j’ai eu la chance de travailler sur des auteurs comme Genet, Camus, Beckett, Anouilh, Fassbinder, en créant les rôles de Claire dans « les Bonnes », Dora dans « les Justes », Winnie dans « Oh les Beaux Jours », Antigone dans la pièce éponyme ou encore Karine dans « Les Larmes amères de Petra Von Kant ».

En 2019 je rejoins la production Cyrevla pour la création de « 13 Novembre » et des Fils d’Antigone de Michèle Benhaim, ainsi que la compagnie Mémoire Vive pour laquelle j’interprète Béatrice dans la pièce de Carole Fréchette « Jean et Béatrice ».

En 2021, j’ai intégré la Compagnie Evohe pour les créations d’ « Akanidi, fille de Lumière » et « Dans la forêt de Saravane » de Maïlys Castets, pièces fondées sur une approche musicale du jeu et où se croisent la pratique du masque et de la marionnette. 

Enfin, en 2022, j’ai accepté de prendre en charge la direction artistique de la compagnie Œphosphera.

Au sein de mes créations, j’aime particulièrement interroger les ressorts de la folie, de la solitude et de la violence, les déterminismes associés au pouvoir, questionner les ressorts de la création en elle-même, et partir en quête de ce qui, de l’intimité du comédien à celle du spectateur, nous rassemble, par la beauté vibratoire de la justesse et de l’émotion.

Valentin Faraut

Comédien, metteur en scène

Après avoir suivi une formation au cours Florent, Valentin participe aux Festival d’Avignon en tant que comédien dans une réécriture des Aventures d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carrol, Wonderland. Il suit une formation universitaire en théâtre puis en cinéma et rejoint finalement plusieurs troupes de théâtre. On a pu le voir récemment dans Marcia Hesse de Fabrice Melquiot, La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat ainsi que dans Le Maître et Marguerite adapté du roman de Mikhaïl Boulgakov.

Alexis Pottier

Comédien

Il s’est formé aux techniques du comédien avec « Le Peuplier dans la tempête » dirigée par Laurent Ziveri dans les années 90.

Alexis Pottier était à l’affiche de « Les Fils d’Antigone » de Michèle Benhaïm lors du festival Off d’Avignon 2022.

Il était à l’affiche de deux spectacles lors du festival Off d’Avignon 2021 : « Jean et Béatrice » de Carole Fréchette et « 13 Novembre » de Michèle Benhaïm.

Il reprend durant cette saison théâtrale son rôle de Joseph Garcin dans « Huis Clos » de Jean-Paul Sartre, de Boris Annenkov Dans « Les Justes » d’Albert Camus, du Maître dans l’adaptation du roman de Boulgakov « Le Maître et Marguerite », ainsi que son rôle dans Antigone de Jean Anouilh (théâtre du Carré Rond) et de Jean dans « Jean et Béatrice » de Carole Fréchette.

On l’a vu auparavant sur les planches dans « Comme s’il en pleuvait », « Le Prénom », « Dona Juana », « Antigone », « Le Médecin malgré lui », « Le dindon », « Le repas des fauves ».